Dans un ballon gonflé d’idéal et d’hélium
Tu veux défier des lois, celles de la pesanteur
A la place de Newton, tu l’eus croqué la pomme
Sûr que même le trognon eût pris de la hauteur
La nuit tu rêves, le jour tu rames
Les matins changent la plume en plomb
Toujours en quête d’un projet d’âme
Qui donne du sens, qui te mette d’aplomb (bis)
La tête dans les nuages et puis le doigt levé
Tu redessines le ciel, tu arrondis l’horizon
Souriant au coton, tu gardes les yeux rivés
Tu voudrais comme E.T. téléphoner maison
La nuit tu rêves, le jour tu rames
Les matins changent la plume en plomb
Toujours en quête d’un projet d’âme
Qui donne du sens, qui te mette d’aplomb (bis)
Voilà un drôle d’oiseau, un vilain p’tit canard
Qui ne se reconnaît pas, attend du ciel un beau signe
Dessine-moi un mouton, un zèbre ou un renard !
Colore-les d’indigo si ce bleu te désigne !
L’envol du goéland est lourd et laborieux
Il peine tant à décoller et peut nous sembler pataud
Au sol on ironise mais une fois dans les cieux
Il règne en majesté. Comme il est libre et beau !
La nuit tu rêves, le jour tu rames
Les matins changent la plume en plomb
Toujours en quête d’un projet d’âme
Qui donne du sens, qui te mette d’aplomb (bis)
Puis un matin, à ton réveil
Ton cœur abrite enfin la flamme
Qui unit la Lune au Soleil
Le jour tu rames, la nuit tu rêves
Et tu ramènes parfois sur Terre
Ces bouts d’étoile qui nous élèvent
Et qui nous invitent à nous taire