V’là le printemps ! Faut pas attendre les Saints de glace
Il est temps que les cols roulés cèdent la place
Aux décolletés et que la peau respire 
Sous le regard des hommes que ça inspire

Le soleil est un coquin, c’est mon complice
Ses rayons et les miens chatouillent avec malice
Les papillons sortis de leurs cocons
Tout le monde dehors, Y’a du monde au balcon !

Les oiseaux, ils nichent alors imitons-les !
Nichons en chœur, nichons à gorge déployée !
L’essaim d’abeilles, et puis les seins des femmes
Il y a du miel sur ma langue, Mesdames

A tâtons, tétons, testons ! On a le choix
Bonjour bonjour les aréoles. Y’a de la joie
Qu’ils soient en pomme, en poire ou en melon 
Il est exquis le goût du mamelon

Osons, dosons ! La fougue inouïe de nos caresses !
Sein, tu n’y touches quand une femme est forteresse
Fort heureuse, toute nue sous son armure
S’ouvrant enfin comme une fleur dans un murmure
Fort heureuse, toute nue sous son armure
S’ouvrant enfin comme une fleur dans un murmure